Premiers chiffres sur la consommation des puffs chez les jeunes

Accès incontrôlé et fort risque de dépendance

Le sondage met en lumière une autre problématique : les jeunes ont facilement accès aux puffs. Plus de la moitié (54 %) relatent avoir acheté leur dernière puff dans un kiosque, sans différence notable entre les cantons ayant restreint ou non la vente de cigarettes électroniques aux mineurs. Par ailleurs, un·e jeune sur cinq rapporte consommer des puffs dont le taux de nicotine dépasse le maximum légal (20 mg/ml). La nicotine peut engendrer rapidement une forte dépendance. Ces résultats rappellent la nécessité de mettre en place des réglementations et des contrôles visant à protéger la jeunesse.

Jeunes ciblé·es par la publicité et conscient·es des risques

Un·e jeune sur deux a déjà été confronté·e à la publicité pour des puffs, majoritairement sur les réseaux sociaux. Les 14-17 ans y sont davantage exposé·es que les 18-25 ans. En Valais, la loi sur la santé interdit la publicité pour les puffs dans l’ensemble des lieux qui sont accessibles aux mineurs (comme les kiosques et les commerces). Dans le Canton de Vaud, le Conseil d’Etat vient de soumettre au Grand Conseil un projet de modification de trois lois afin que les produits tels que la cigarette électronique ou les puffs soient soumis au même cadre légal que les cigarettes conventionnelles et le tabac – la publicité et la vente de ces produits aux mineurs seront ainsi interdites. Finalement, les 3/4 des jeunes sont conscient·es des risques pour la santé, du potentiel de dépendance et de l’impact environnemental des puffs. Parmi les consommateurs·trices, 2/3 souhaitent arrêter. Cette première étude sur ce thème a été financée par le canton de Vaud, via son programme cantonal de prévention du tabagisme, avec l’appui de Promotion santé Valais.