Au niveau mondial, la pollution atmosphérique a réduit l'espérance de vie de 1,8 an en moyenne en 2016. En Inde, la situation est particulièrement catastrophique. [...]
En 2016, la mégapole indienne de 20 millions d'habitants a connu une concentration annuelle de particules fines (PM2,5) de 113 microgrammes par mètre cube d'air. Cela entraîne une réduction moyenne d'espérance de vie de 10,2 ans, d'après des travaux de l'institut de politique énergétique de l'université de Chicago (EPIC), publiés cette semaine.
L'étude mesure les risques de mort prématurée à partir de l'espérance de vie qu'aurait une personne si elle n'était exposée qu'au niveau de particules fines recommandé par l'Organisation mondiale pour la santé.